Enquête sur le tabagisme au Luxembourg (2016) Pas d'images? Version web La dernière enquête (échantillon représentatif de la population au Luxembourg) de TNS ILRES commanditée par la Fondation Cancer sur la consommation de tabac 2016 vient tout juste de paraître. Force est de constater que le nombre de fumeurs au Luxembourg n'a pas véritablement diminué au cours des dernières années. Nous observons une hausse inquiétante du nombre de fumeurs chez les jeunes de 18 à 24 ans. Stagnation ! 20 % versus 21 % en 2015, autrement dit, nous faisons du sur place. Inoxydables, les hommes demeurent toujours plus fumeurs que les femmes (23 % vs 18 %). 18-24 ans : le groupe le plus fumeur Le plus grand pourcentage de fumeurs est observé chez les 18-24 ans avec 26 %. Ce groupe d’âge voit une augmentation inquiétante de 3 % de 2015 en 2016. 25-34 ans : le taux le + bas jamais observé En revanche, chez les 25-34 ans on voit une nette diminution du pourcentage de fumeurs passant de 29 % à 25 % en une année. Cette valeur est le meilleur résultat jamais enregistré dans cette tranche. La shisha, encore trop de bulles ! La consommation de la pipe à eau est la plus fréquente chez les jeunes de 15 à 24 ans où 20 % fument la shisha, donc 1 adolescent sur 5. Et la e-cigarette ? Il y a au Luxembourg environ 4 000 vapoteurs. Cela représente moins d'1 % de la population totale, autrement dit c'est un phénomène marginal. Il est à noter – malheureusement –que 79 % des vapoteurs consomment parallèlement des cigarettes. Les revendications de la Fondation Cancer La Fondation demande la mise en œuvre du Plan national de lutte contre le tabagisme (2016-2020). De plus, la Fondation Cancer attend avec impatience le vote du nouveau projet de loi qui renforcera la lutte antitabac et mènera à l'introduction d'images chocs et d’une quitline téléphonique sur les paquets de cigarettes. Ces mesures visent à réduire l’attrait des jeunes à fumer, et à promouvoir la cessation tabagique chez tous les fumeurs. La Fondation Cancer souhaite une augmentation conséquente des prix des produits du tabac, qui reste le moyen le plus efficace – comme le préconise la Banque Mondiale – afin de réduire à long terme la consommation de tabac, surtout chez les jeunes. |